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"Le paysage musical que nous observons aujourd’hui au Luxembourg est riche et diversifié : les musiques urbaines ont acquis leurs lettres de noblesse et comptent de nombreuses stars aussi talentueuses que prometteuses ; les styles se décloisonnent et il n’est plus rare de voir se rencontrer les musiques nouvelles et l’électro, la musique baroque et les guitares", écrit la ministre de la Culture Sam Tanson dans sa préface à l’État des lieux – Musiques amplifiées.
Afin de donner une image plus concrète de ce secteur très diversifié que décrit la ministre de la Culture, l’État des lieux - musiques amplifiées est, après le document sur le théâtre en mars de cette année, la seconde analyse approfondie d’un secteur culturel à être publiée. En vue des premiers Lëtzebuerger Musekspräisser, qui seront remis ce 21 décembre 2022 à la Rockhal, le document s’articule autour de l’inventaire dressé par Aurélie Colling, présenté lors des Assises sectorielles en mars 2021 à la Rockhal. Le document d’une centaine de pages, qui paraît en e-book et en format papier, comporte en outre le compte-rendu des discussions aux Assises, une description exhaustive de tous les acteurs qui constituent ce riche et assez jeune paysage musical au Luxembourg, des artistes aux institutions en passant par les festivals, ainsi que, pour la première fois, un répertoire des professions intermédiaires qui s’établissent peu à peu dans le domaine.
Dans son analyse, Aurélie Colling constate en effet : "L’industrie musicale luxembourgeoise évolue dans une direction positive et l’on peut s’attendre à ce que ce processus, certes lent, se poursuive. Il est surtout stimulé par le courage des jeunes qui créent des start-ups." Cette interprétation se trouve confortée par les statistiques qui viennent compléter cet État des lieux et qui contiennent par exemple des informations sur le financement public des musiques amplifiées, le nombre de festivals ou l’état de l’emploi dans ce secteur.
L’État des lieux – musiques amplifiées est richement illustré, notamment par des photos de Sébastien Cuvelier et Claude Piscitelli et mis en page par Skin.
D’autres cartographies similaires sont en cours et seront publiés dans les prochains mois, à savoir celle dédiée à la musique classique (Sara Kaiser), aux arts plastiques (Vincent Crapon) ou au secteur du livre (Fabienne Gilbertz). Elles répondent à la mesure du Kep : "établir un état des lieux précis et completdu secteur artistique et culturel luxembourgeois."
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